Comment allez-vous, ainsi que madame et Victor ? Voilà bien longtemps que nous n’avons de vos nouvelles, je pense que vous êtes comme nous à la campagne. Depuis le mois de mai où nous avons vu madame Edwards, nous n’avons pas de nouvelles de vous.
Nous sommes depuis un mois ici à nous reposer. Cette saison extraordinaire de sécheresse est suivie maintenant de temps orageux qui sont bien fatigants !
Je ne fais guère de choses, sauf quelques esquisses ou tableaux que je prépare pour les achever l’hiver. Je n’ai pas encore fait de fleurs. Je commence à en être bien fatigué. Je suis tout entrain maintenant de faire des tableaux. Il n’est que temps ! Malheureusement, je n’ai guère d’amateurs.
Avez-vous été content de vos expositions ?En 1888, Scholderer expose à la Royal Birmingham Society of Artists à Birmingham : Still-life/Stilleben, B.287 ; au Royal Glasgow Institute of the Fine Arts à Glasgow : Italian Fisherman/ Italienischer Fischer, B.279a ; An Embarassing Question/ Eine unangenehme Frage, B.274 ; à la Royal Academy de Londres : Still-life/Stilleben, B.287 ; Man with peacocks/ Man mit Pfauen, B. 292a ; à la Grosvenor Gallery de Londres : Portrait of Miss Breul, B.288 ; à la Royal Society of British Artists à Londres : The Larder/ Die Speisekammer, B.289 ; An Embarassing Question/Eine unangenehme Frage, B.274 ; à la Manchester City Art Gallery à Manchester : Man with Peacocks/Man mit Pfauen, B.292a. Victor continue ses études probablement toujours brillantes. Donnez bientôt de vos nouvelles. Tout le monde ici me charge de ses amitiés pour vous tous. Tout à vous, H. Fantin.