Voltaire a écrit à Adhémar; la lettre est touchante. Il me demande la permission de venir ici. Je ne crois point que c’est pour l’amour de mes beaux yeux qu’il marque tant d’empressement à me voir. Il se flatte peut-être qu’il obtiendra encore sa grâce. Je ne lui répondrai que ce que vous voudrez là-dessus; je doute que vous ayez dessein de le reprendre. Ce ne serait qu’en ce cas que je consentirais qu’il vienne ici [… ]Faites-moi la grâce de dicter la réponse. Peut-être que son malheur l’aura rendu sage et que vous en tireriez un meilleur parti que par le passé. [… ]Je ne voudrais pas en être caution, mais je le souhaiterais fort, puisque vous avez bien besoin de quelqu’un qui vous amuse et mette en train vos petites sociétés.