Que diré vous[,] chere Soeur[,] de mon long Silance. Vous conoissez trop mon coeur pour L’accuser d’y avoir part. Jl voudroit vous assurer a tous les Jnstants du jour de sa Tendresse, mais il est mal secondé et mon miserable Corp refuse de lui preter secours. Je vais partir dans 8 jours pour essayer si L’air de Monpellier poura en le remettant le rendre plus traitable. Je vous prie[,] chere Soeur[,] de m’employer come votre Comissionaire en cas que vous ayez quelques ordres a donner en France. Vous n’en aurez j’amais de plus Zêllé. Consservé moi votre [n… ]amitié et soyez perssuadée que ma Tendresse pour vous ne finira qu’avec mon dernier soupir.